Chez Chopinot, la présence scénique prend fréquemment forme au sein de l'ombre, comme si le corps en émanait, y frayait son rayonnement singulier.
Lorsqu'on l'interroge sur l'origine de ses images chorégraphiques, Chopinot a un geste curieux : elle désigne l'arrière de son crâne. Commentant le rôle du projecteur au cinéma, le psychanalyste Christian Metz le décrit comme cet « appareil que le spectateur a derrière lui, derrière la tête, soit à l'endroit exact où se trouve, fantasmatiquement, le foyer de toute vision ». Les images projetées sont perçues comme si elles provenaient du regard même de celui qui les reçoit.