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Publié le
24.1.2013

Very Wetr ! au CND

Du mercredi 27 février au vendredi 01 mars 2013 à 20h30
Centre National de la Danse - Pantin (Paris)
 Une création co-signée par Régine Chopinot et Umuissi Hnamano

Une coproduction Festival d’Avignon, Centre National de la Danse – Pantin, Centre Culturel Tjibaou – Nouméa
(...)

Sur le plateau, nous sommes douze. 11 artistes du Wetr et moi. Femmes et hommes, tous les âges sont présents, des « anciens » comme moi jusqu’aux jeunes de 20 ans. Depuis leur enfance, tous les membres du Wetr ont appris à danser, chanter et s’accompagner de petites percussions végétales, de coussins de feuilles de coco tissées mais aussi de gros bambous à sonorité grave et sourde. Traditionnellement, ce sont les anciens qui chantent et les jeunes qui dansent. Pour notre création Very Wetr !, co-signée par Umune Hnamano et moi, je leur ai proposé de modifier leurs habitudes. Ils sont prêts à ces changements et les envisagent avec ouverture et tranquillité. Leurs danses sont toujours accompagnées et rythmées par des frappés de pieds sur le sol qui amplifient une sensation de force et de précision. Leur engagement physique est à la fois savant et généreux, mobilisant librement et dynamiquement tous les champs des articulations du corps. Chaque regard est écrit dans des orientations multiples et complémentaires aux mouvements… (...) 

Régine Chopinot


(...) Ce qui fait qu’une danse est traditionnelle par rapport à d’autres formes de danse, c’est son caractère sacré. On ne danse pas n’importe quoi, n’importe comment. Lorsque nous nous apprêtons à partir pour danser, que ce soit chez nous ou dans une manifestation extérieure, on fait les gestes qu’il faut pour demander la bénédiction de l’esprit afin que celui-ci nous accompagne. L’expression de la danse, ce que le public voit, c’est le fruit de toute une préparation rituelle. La danse commence, pour nous, bien avant que nous soyons sur scène, ici ou ailleurs. Le grand chef Paul Sihaze, qui n’est plus, nous disait toujours, lorsque nous nous apprêtions à partir pour nous produire loin de chez nous, comme en Amérique, que nous étions comme le cerf-volant et qu’il ne fallait jamais oublier le lien qui nous rattache à notre terre et à nos racines. (...)

Umuissi Hnamano


"(...) Sur le plateau se déroule une partition polyphonique savamment chorégraphiée, bien en deçà des apparences ; une gestuelle des corps délestée de tous ses oripeaux et autres folklores, qu’ils soient kanak ou occidental ; un voyage dans le dénuement, une introspection apaisée du rite et du sacré ; une danse joyeuse et libre, un nomadisme des esprits, un vagabondage des corps.(...)"
Marie-José Sirach,
L'Humanité


"(...) Nous sommes charmés. (…) À la fin, nouvel élan : Joseph Hnamano rejoint le groupe. Il cogne en rythme le bambou sur le sol. Ils chantent tous en chœur. Et ça résonne et ça tremble. Et les jeunes hommes dansent, dansent, dansent. Telluriques… (...)"
Emmanuelle Bouchez,
Télérama

Danse, chant et musique : Qane Angajoxue; Monu Draikolo, Hawe Hnaije, Umuissi Hnamano, Wemo Hnamano, Drengène Hnamano, Tewie Hnawang, Milie Milie, Zelue Sailuegeje, Ixepe Sihaze, Epiätre Wawine et Régine Chopinot
Lumière :
Maryse Gautierson : Nicolas Barillot
Costumes :
Jean-Paul Gaultier
Plateau :
Fabrice Barboti